Notre équipe de résolution de crise accompagne la clientèle dans son rétablissement.

Notre objectif est de faire renaître l’espoir chez ceux que nous aidons et de leur redonner goût à la vie.

La fondation a soutenu des personnes pour qui il était extrêmement difficile de reprendre le contrôle sur leur vie et dont les besoins fondamentaux n’étaient plus assurés. De belles histoires où des gens ont pu, grâce à la fondation, se ressaisir et envisager positivement l’avenir.

Madame Gagnon (nom fictif) avait tenté de se suicider. À 60 ans, elle n’avait plus de logement et se retrouvait à la rue. La fondation l’a aidée à déménager ses effets personnels dans un logement qu’elle serait en mesure de payer et où elle se sentirait bien. Elle a repris espoir et recommencé à fonctionner.

Monsieur Caron (nom fictif) vivait isolé dans son logement depuis des années, avec une psychose en décompensation. Il ne mangeait presque plus et avait de la difficulté à se déplacer en raison de problèmes aux pieds. Grâce à la fondation, on a pu s’occuper des besoins de base de ce monsieur, en attendant qu’il retrouve un équilibre et des stratégies pour se prendre en charge. On peut tous perdre l’équilibre à un moment ou un autre de la vie. Merci à la fondation d’offrir cette lueur qui redonne espoir et permet au phœnix de reprendre son envol.

Équipe mobile | Projet d'action concertée pour une clientèle de l'urgence
Institut universitaire en santé mentale de Montréal

Les gens «normaux» ne peuvent pas comprendre ce qu’est la schizophrénie. C’est dur de savoir ce qui se passe dans la tête de quelqu’un qui a des hallucinations de façon répétitive et qui entend des voix. C’est ce qui explique pourquoi les personnes comme moi sont marginalisées et mises de côté.

Pourtant, la schizophrénie n’est pas une fin en soi. C’est vrai que le processus de réadaptation est long et difficile. Les possibilités de s’en sortir et d’aller mieux semblent presque nulles. Apprendre à vivre avec un problème grave de santé mentale est un défi de tous les instants, mais avec de l’aide et beaucoup de volonté, c’est possible de s’en sortir.

La pire erreur à faire est probablement d’arrêter d’essayer. Si on ne désire pas s’en sortir, personne ne pourra nous aider, mais du moment où l’on accepte le soutien qui nous est offert, tout devient possible.

L’appui de la fondation, de l’institut, et des personnes qui y travaillent ont été indispensables dans ma démarche de rétablissement. Sans le soutien de mon équipe traitante, je ne serais peut-être pas ici aujourd’hui. Les personnes qui prenaient soin de moi ont toujours cru en mon potentiel. Tranquillement, à travers différentes activités durant mon hospitalisation, j’ai pris confiance en moi. J’ai réalisé que j’étais capable de m’investir complètement dans un projet et de tenir mes engagements. Pour la première fois, j’étais fier de moi.

Sans aide, je n’aurais pas trouvé la volonté nécessaire pour retourner sur les bancs d’école et finir mon secondaire, de même que je n’aurais pas eu le courage de partir seul en appartement.

Aujourd’hui, je peux finalement retrouver un peu de paix intérieure et de sérénité.

Serguei L. | Usagers

Mon passage à l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal (IUSMM) a changé ma vie à jamais. Avant mon arrivée, j’étais aux prises avec un gros problème d’anxiété qui m’a mené à m’isoler complètement du monde extérieur et à rompre les liens avec ma famille et mes amis. Je ne voulais plus sortir de chez moi et je ne parlais plus à personne.

Un jour, j’ai décidé que j’en avais assez.  Je ne pouvais plus continuer à vivre comme je le faisais alors j’ai lancé un appel à l’aide à ma famille. Mon cri du cœur a été entendu puisque quelques heures plus tard, j’étais hospitalisé à l’Institut.

Lors de mon passage à l’IUSMM, j’ai rencontré une personne qui a bouleversé le reste de mon parcours : Dr. Todorov. Lors de notre première rencontre, il était à l’écoute de ce que je lui disais. Après seulement quelques minutes, je me suis senti en confiance et j’ai su que j’étais entre bonnes mains.

C’est lui qui m’a mis en contact avec Janine Casimir, une infirmière qui dirige une équipe d’intervenants à l’institut et qui travaille dans la communauté avec des jeunes de 18 ans et plus. Cette rencontre avec Janine fut toute aussi marquante pour moi. À partir du moment où elle a accepté que j’intègre son programme axé sur les activités artistiques, on a commencé à développer une belle relation et aujourd’hui, je ne pourrais plus me passer d’elle.

Je peux maintenant dire que la personne que j’étais avant de commencer le programme n’existe plus aujourd’hui. Grâce à l’institut et aux personnes que j’y ai rencontré, j’ai appris à faire confiance aux autres, à m’intégrer dans un groupe et à m’investir complètement dans un projet. Bref, j’ai pu revenir à la vie.

Audace | Usagers

Je coordonne une équipe de professionnels qui travaille dans la communauté avec des jeunes de 18 ans et plus qui vivent avec un problème de santé mentale à leur domicile. Ce qui m'a amenée à travailler en santé mentale, c'est surtout la passion. J'ai toujours su que je voulais travailler en psychiatrie puisque je trouvais que c'est là que je pouvais faire une différence.

L'idée derrière mon projet est d'amener les jeunes ailleurs dans leur vie. Pour y arriver, ça prend beaucoup d'écoute, de patience et de compréhension. Je les considère toujours comme des personnes à part entière et je vois le potentiel en chacun d'eux. Dans l'ensemble, on sait qu'il y a des hauts et des bas pour chaque individu, mais il faut le considérer davantage pour les personnes qui vivent avec un trouble mental parce qu'elles ont une grande fragilité émotionnelle.

Le fait qu'ils nous écoutent quand on leur parle et qu'ils sachent qu'on est là pour eux, ça fait toute la différence. On voit le changement s'opérer et ça fait chaud au cœur de constater tous les progrès qu'ils font. Je souhaite de tout cœur que ça se poursuive et qu'on aille encore plus loin pour aider ces personnes qui sont souvent à court de ressources lorsqu'elles ont besoin d'aide.

Janine Casimir | Infirmière

L'aide de la fondation a permis à mon équipe de faire la synthèse de toutes les études publiées à l'échelle mondiale sur les effets de l'alcool et de la cocaïne sur l'attention, l'apprentissage, la mémoire et les capacités d'organisation. Les résultats de ces travaux ont influencé le développement de nouvelles thérapies en toxicomanie.

Grâce à la fondation, nous avons été la première équipe à étudier, à l'aide de l'imagerie cérébrale fonctionnelle, les envies de fumer la cigarette chez les personnes atteintes de la schizophrénie.

La fondation nous a permis, enfin, de développer une nouvelle thérapie, qui consiste à utiliser la réalité virtuelle pour soulager la souffrance causée par les hallucinations auditives des personnes atteintes de la schizophrénie.

Stéphane Potvin | Chercheur
Centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal

La Fondation de l’IUSMM est pour moi synonyme de soutien à l’innovation. Elle nous a permis non seulement de développer +Fort, une application mobile visant à soutenir les jeunes victimes d’intimidation, mais aussi à mener un premier examen empirique de son utilité.

La confiance manifestée par la fondation à ce projet a également permis de finaliser d’autres plateformes d’information visant à mobiliser les connaissances, notamment un site Internet et un guide destiné aux parents et aux intervenants.

Grâce à ce soutien, mes collègues et moi sommes fiers d’offrir +Fort gratuitement à la population dès l’automne 2016.

Isabelle Ouellet-Morin | Chercheuse
Centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal

Il y a cinq ans maintenant, je me lançais dans une grande aventure. Grâce à une bourse d’études de la fondation, j’ai pu partir faire un fellowship clinique à l’Institute of Psychiatry du King’s College de l’Université de Londres, au Royaume-Uni. Ces deux années avaient pour but d’approfondir mes connaissances en réadaptation psychiatrique et en organisation des services ambulatoires dans un milieu d’enseignement et de recherche de calibre mondial.

L’expérience fût des plus enrichissantes et m’aura permis d’occuper tour à tour, depuis mon retour à l’institut, les postes de coordonnateur médical du programme des troubles psychotiques et maintenant de cogestionnaire médical du volet des services spécifiques et spécialisés du programme de santé mentale et dépendances du CIUSSS de l'Est-de-l'Île-de-Montréal.

La fondation aura contribué grandement à la réalisation de ce projet, dans l’intérêt des patients de notre institution.

Luigi De Benedictis | Médecin psychiatre
Institut universitaire en santé mentale de Montréal

Nos témoignages

Équipe mobile
Projet d'action concertée pour une clientèle de l'urgence
Serguei L.
Usagers
Audace
Usagers
Janine Casimir
Infirmière
Stéphane Potvin
Chercheur
Isabelle Ouellet-Morin
Chercheuse
Luigi De Benedictis
Médecin psychiatre

Partenaires

© 2016 Institut universitaire en santé mentale de Montréal  |  Tous droits réservés. Une conception Atypic.